Modéliste en prêt-à-porter féminin, Pauline propose des ateliers de couture au centre culturel. Ambassadrice du « do it youself », ses trois maîtres-mots sont : mode, modernité et créativité.
Une histoire de passion
Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Pauline a toujours voulu travailler dans la mode. Petite, elle confectionnait déjà les habits pour ses poupées Barbie. Pour récupérer des chutes de tissu, elle n’hésitait pas à pousser les portes de la boutique de couture en bas de chez elle. La machine à coudre était son Saint Graal, l’objet qu’elle pouvait utiliser à sa guise chez sa grand-mère et sa tante.
Sa première tenue cousue main, elle l’a confectionnée pour son épreuve facultative arts et danse au baccalauréat. Elle se lance ensuite dans une prépa scientifique et une licence de chimie. Elle garde en tête sa passion pour la couture et s’inscrit en parallèle à des cours particuliers dans une association, puis décide de suivre une formation de modéliste en prêt à porter féminin en 2015. Son stage l’emmène jusqu’en Italie, sur de la confection de robes de mariées.
Ce métier lui va à merveille. Son bagage scientifique lui permet d’aborder sereinement la partie technique, le travail de prise de mesures, de vérification de la concordance des pièces et du dossier technique, comme la partie créative, le travail avec la matière, les couleurs, les formes… Elle décroche son premier emploi de modéliste à Paris en février 2017 et fait chaque jour l’aller-retour depuis Maville pour vivre de sa passion.
Transmettre pour boucler la boucle
Depuis janvier 2024, elle réussit à dégager un peu de temps libre qu’elle décide immédiatement de dédier au partage de sa passion.
J’ai réussi à me lancer sans passer par des écoles payantes et grâce au coup de pouce d’une association. Je veux donc rendre la pareille, monter ma propre association, montrer que la couture tendance est à la portée de tous.
À travers ses ateliers, Pauline espère transmettre aux jeunes des pratiques plus vertueuses comme customiser leurs habits pour moins jeter et moins acheter, ou encore mieux choisir ses marques car les plus chères n’offrent pas nécessairement les meilleures matières.